REISOL : explorer le potentiel énergétique du sous-sol lorrain
Le sous-sol lorrain recèle un potentiel énergétique considérable. Le 24 juin 2025, à Varangéville, dans la dernière mine de sel encore en activité en France, a été officiellement lancé le projet REISOL, pour « REInvestir le sous-SOL ».
Porté par la préfecture de Meurthe-et-Moselle et Lorr’Up, ce programme réunit collectivités, industriels et universités pour évaluer les ressources et capacités de stockage du sous-sol lorrain, dans la perspective d’une transition énergétique durable.
L’ambition de REISOL est claire : cartographier les gisements souterrains d’énergie (géothermie, hydrogène naturel, hélium, lithium) et de stockage (chaleur, hydrogène, CO₂). Ce diagnostic inédit doit permettre de mieux connaître un sous-sol longtemps exploité mais encore mal documenté, et d’envisager de nouveaux usages conciliant performance industrielle, sécurité énergétique et décarbonation.
« Sous nos pieds, il y a un potentiel exceptionnel pour l’autonomie énergétique et industrielle de la France et de l’Europe », souligne Mathieu Klein, maire de Nancy et président de la Métropole du Grand Nancy.
Une chaire scientifique au cœur du projet
Au centre de cette démarche, la Chaire REISOL, hébergée au sein de GEOL Nancy Fondation, elle-même abritée par la Fondation ID+ Lorraine, apporte son expertise scientifique et technologique.
Elle explore les ressources énergétiques non carbonées et développe des solutions innovantes pour le stockage et la production d’énergie (chaleur, hydrogène, air comprimé).
Structurée autour de trois axes — caractérisation du sous-sol, usages et co-construction territoriale, formation et transfert de compétences —, la Chaire REISOL fédère chercheurs, industriels et collectivités autour d’un objectif commun : faire du sous-sol un levier d’innovation et de durabilité pour les territoires lorrains et au-delà